La Rue Qui t’Emmerde, c’est quoi? C’est du hasard, ou pas, des rencontres qui auraient pu ne pas se faire mais qui se sont faites, et bien faites. C’est 4 bonshommes qui se sont dit, après avoir longtemps réfléchi pour certains, pas du tout pour d’autres, que passer sa vie à s’crever à la gagner en s’disant qu’tout va bien c’était plus possible, qu’ils avaient bien d’autres choses à faire, d’autres vies à croiser, des histoires à raconter et de l’espoir à partager. C'est d'la chanson libertaire à tendance ré-éducative et festive! Ça chante la Liberté, les joies et les colères avec impertinence, rage et espoir. Ça sert à quoi? A dire très haut ce que beaucoup pensent tout bas, à interpeler, à défendre la Liberté, avec un grand « L », à raconter des histoires, à dire que la vie c’est beau, dire aussi que des fois c’est dégueulasse.... À vous faire rire, danser, et penser aussi. C’est qui? C’est un accordéon au vitriol (Bastien), une contre-bassine de combat (Tom), une guitare taillée dans du bois de potence (Gégé Bonheur), des percus qui résonnent comme le marteau de la justice (Lahouari), et surtout… Vous...
Depuis leur rencontre en 2006 avec Albert Dupontel pour composer la BO du film Enfermés dehors, The Hyènes n'ont jamais posé leurs valises. The Hyènes, c'est avant tout trois albums électriques qui se sont joués sur scène, lors de tournées endiablées. Le quatrième album, Verdure, sort en octobre 2020 dans un monde où nous vivons pour un temps enfermé, mais cette fois-ci… dedans. Depuis, The Hyènes, composé de Vincent Bosler (chant, guitare), Denis Barthe (batterie, chœurs), Olivier Mathios (basse, chœurs), Luc Robène (guitare, chœurs) et Guillaume Schmidt (saxophone et Fender Rhodes) ont choisi douze titres dans leur discographie pour les réinterpréter en version acoustique. Krakatoa Unplugged Sessions sortira le 18 novembre prochain.
PUNK’S NOT DEAD !!!
Et oui : Arno Futur, toutes griffes dehors, toujours vivant ! Il veut vous faire comprendre le sens du mot partage à grands coups de doigt dressé fièrement face aux bien-penseurs élitistes de notre espèce.
Accompagné d’Hannibal Lecter et de Dexter, Arno dissèque gastronomiquement tout ce qui nous dévore dans notre société infobèse pour nous livrer un menu qui restera en travers de la gorge de tous les adeptes du gâchis, de l’exploitation et de l’inhumanité. Maintenant, sourire repeint à l’acide, jeux de maux, claque sur le coup de soleil, l’empêcheur de penser ron-ron est de retour et défie toute la jeune scène française. Aux larmes etc…
Crédit photo @ François Loock
Lionel Martin est un musicien prolixe qui multiplie les expériences et les projets. Jazzman reconnu il poursuit un chemin atypique. S’il commence le saxophone classiquement à l’école de musique à l’âge de 7 ans, ses influences vont de Sidney Bechet à John Coltrane en passant par… les Béruriers Noirs, groupe phare de la scène punk et alternative française des années 1980. Et très vite il préfère la pratique, l’improvisation. Aujourd’hui encore, il est aussi à l’aise dans les festivals internationaux qu’au coin de la rue, dans laquelle il puise une énergie sans cesse renouvelée. Encouragé dans la voie personnelle et sans compromis qu’il a choisi par des rencontres déterminantes – Steve Lacy ou encore Louis Sclavis, avec qui il a l’occasion de jouer à plusieurs reprises – il développe son trio (repéré par l’Afijma et le réseau Suivez le jazz) avec Vincent Courtois, Laurent Dehors et Francois Thuillier.
Actif sur la scène internationale, il joue à Cuba dans l’orchestre de Luc Le Masnes au côté des saxophonistes d’Irakere… Il défend son engagement au sein du Trio Resistances (avec Bruno Tocanne et Benoit Keller). Avec le groupe uKanDanZ, groupe d’ethiojazz à l’énergie rock, il enregistre deux disques et enchaîne concerts et tournées dans le monde.
Parallèlement, Lionel Martin travaille aussi sur des formes acoustiques avec l’accordéoniste Jean-François Baëz et le pianiste Mario Stantchev. L’écoute de son jeu par un proche du saxophoniste des Stooges Steve Mackay lui permettront aussi de participer à une tournée d’une quinzaine de date avec le groupe légendaire…
Le projet de recherche Aiôn (Socio-anthropologie de l'imaginaire du temps: le cas des loisirs alternatifs), porté par Audrey Tuaillon Demésy et financé par l'ANR, vise à délimiter la notion d’imaginaire en sciences humaines et sociales afin de la rendre opératoire pour l’analyse du réel et à proposer une définition des loisirs alternatifs.
Le projet Aiôn prend pour objet d’étude les loisirs alternatifs, qui se différencient de ceux dits mainstream en ce qu’ils proposent d’autres activités ludiques en réponse à une pratique dominante qui devient peu satisfaisante au sein de l’offre de loisir globale. L’objectif de la recherche est de questionner l’imaginaire du temps que les enquêtés mobilisent (à travers leurs discours et leurs pratiques). À partir d’une approche pluridisciplinaire, les membres d’Aiôn ont pour mission de produire une réflexion scientifique autour des mécanismes de création et d’utilisation de l’imaginaire par les acteurs sociaux lors de diverses situations ludiques, et de produire des définitions pragmatiques permettant d’étudier le champ social des loisirs. Le programme Aiôn est envisagé sur 42 mois, à compter de septembre 2019. Cette recherche se décline en publications académiques, séminaires et colloques, mais tend aussi à aller à la rencontre du grand public, par le biais de manifestations de vulgarisation scientifique. Dans cet ordre d’idée, une attention est portée à la publication des résultats en libre accès.
Carnet de la chute… libre...
Du passé, du présent, du punk, des vidéos, des lectures, des poésies, du cinéma, de la danse, des manifestations scientifiques, des expos, des rencontres...
A travers son blog "Carnet de la chute… libre", FanXoa nous livre ses souvenirs du passé, mais aussi les évènements du présent à ne pas rater.
Avec nous, suivez les récits de celui qui ne s'arrête jamais d'écrire...
Impossible d’imaginer dans les années 1980 que la vague punk allait éclabousser tous les rivages culturels du siècle suivant. Difficile d’admettre qu’une poignée de réfractaires allait finir par bouleverser l’ensemble des comportements artistiques.
« J’ai seize ans en 1977. Le mouvement punk m’embarque. Si les Sex Pistols et les Ramones ouvrent le chemin, les anonymes sont les véritables piliers du mouvement. Inadaptés, soldats perdus, perturbateurs des faubourgs, chanteurs freluquets, roitelet de la fontaine, prennent la parole à mes côtés pour exprimer nos parcours jamais relatés. En remontant les veines de mes souvenirs parisiens, je me souviens de mes groupes fétiches : Lucrate Milk, Les Endimanchés, Bérurier Noir, Les Négresses Vertes et La Mano Negra. Les premiers punks se sont faits avoir par l’industrie du disque, mais la deuxième génération dresse des réseaux dynamiques, composent des auto-productions révolutionnaires et monte des labels indépendants sous la dynamique du fameux : « Do it yourself ». Alors que les autres jeunesses se rangent derrière une idole, un King ou un Boss, les punks arrachent l’individu à sa condition prévisible pour lui redonner le contrôle de sa propre création. Le «No Future» des anciens se transforme alors en « Yes Future ». Dire que ce mouvement qui démarre dans une bousculade incarne la relève la plus vigoureuse du rock ».
Voto passe trente ans dans la presse. Il réalise des documentaires au sein de sa propre boîte de production. Il continue d’écrire et filmer des parcours et des histoires.
Depuis la fin des années 1970, dans sa ville natale de Detroit, Sue Rynski a photographié et vécu la scène punk. Ce statut d’insider lui accorde une position singulière, marquée par un regard qui délaisse les stéréotypes et par une vision photographique qu’elle décrit comme « active, intime, graphique, exaltante, fusionnant avec la force de la musique ». Sue réinterprète le dialogue entre art et musique en posant la question d’une visualité punk organisée autour de l’investissement dynamique du corps. Pour elle, photographier est un acte avant tout corporel, qui implique aussi bien les corps des musicien(ne)s, du public, que le sien. Le cadrage hors-champ, récurrent dans ses photographies, est l’une des traces de cet engagement direct et immersif dans une musique que l’artiste prise pour sa liberté, sa puissance, son exubérance et sa couleur. En cela, le spectateur se voit convié à une compréhension visuelle du punk conçu comme un phénomène à la fois musical, social et cinétique.
Si le rock est musique, il est incontestablement esthétique, les photographies organiques de la photographe liégeoise Muriel Delepont, montreuilloise d’adoption, en sont un magnifique exemple.
Diplômée des Arts Décoratifs de Liège en section photographie, Muriel Delepont dit elle-même, avoir été influencée par le courant expressionnisme allemand et en particulier le courant photographique pictorialiste, né au 19è siècle, considéré comme la toute première « école de photographie artistique », et au regard de son travail, la filiation est évidente. Elle nous livre des portraits saisissants des artistes avec qui elle collabore, des photographies sombres, graineuses, denses, que cette amoureuse de l’argentine élabore dans son labo montreuillois.