

Notre base de donnée souhaite offrir aux chercheurs, aux punks, aux amateurs de musique et aux curieux une mine d'informations sur la scène punk en France ainsi qu'une une plateforme collaborative où chacun puisse apporter des données et des précisions. Cette base est conçue autour de la musique punk et se structure en fonction de quatre entrées principales qui interagissent: les groupes, les individus, les productions musicales et les événements. De la sorte, elle vise à constituer un outil indispensable pour la recherche sur le punk en France. Grâce à leur interopérabilité, les données seront utilisables dans le cadre d'études historique, géographique ou sociologique plus larges. Enfin, elle se veut ouverte à tous. Cette base de donnée ne pourra se compléter que grâce aux savoirs des fans et des protagonistes.
Chaque épisode de Punk Fan Club est consacré à un témoin du punk de la fin des années soixante-dix. Qu’il s’agisse d’une punkette vivace, d’un seigneur des faubourgs, d’un chanteur révolté ou d’un zonard complice, tous se souviennent avec émotion comment ils se sont défaits des griffes du système. Tous se souviennent ce que le mouvement punk évoque pour eux. La plupart avait moins de vingt ans en 1977. Qu’il est passionnant de découvrir leur contexte familial, leurs premières rebellions et leurs références pour réaliser ce que cela a changé tout au long de leur vie. Que reste-il de tout cela ? Quoi en dire aux jeunes ? Il existe autant de versions du mouvement que d'individus concernés, et autant de vérités que d’histoires. Punk Fan Club est une nouvelle preuve de la richesse et de la diversité du mouvement punk.
Réalisation VOTO
Histoire administrative : Le groupe Les Sales Majestés (LSM, Sales Maj) est un groupe punk-rock fondé en 1988 dans les Hauts-de-Seine. Il est composé au départ des frères Yves (guitare), Jean-René (basse) et Arnaud (chant) (Arno Futur) Cessinas, accompagné de Franck Beugné (batterie). Jean-René quitte le groupe en 1990. Il est remplacé par Vlad (Vladimir Trouplin). Suite au départ de Franck Beugné en 1989, la batterie vera se succéder Gilles (1990-1995), Mathias – batterie (1995–1998, 2007–2013), Guillaume – batterie (1998–2007), Benoît – batterie (2013–2014). Après le départ d’Arnaud Cessinas en 2014, Yves reprend le chant et la guitare échoie alors à Fabrice Albert-Birot – guitare (2014–2015) Yann – guitare (1995–2014). Les membres actuels sont donc Yves Cessinas – guitare (1988–2014), chant (depuis 2015) Jimmy – batterie (depuis 2014), Jérôme – basse (depuis 2014), Frederic Giraud – guitare (depuis 2015).
Le groupe a sorti 7 albums studio ainsi qu’un EP, deux albums Live et une compilation.
Discographie :
Albums : Bienvenue (1995) ; No problemo (1997) ; Y'a pas d'amour (2000) ; Sois pauvre et tais-toi ! (2010) ; Sexe, fric et politique ! (2013) ; Ni Dieu, ni maître (2015) ; Droit dans le mur (2017)
EP : Dernier combat (1998)
Live : Bordel in Live (2000) ; Week-end sauvage (CD/DVD) (2008)
Compilation : 1992-2002 (2002)
Le fonds a été constitué par Arnaud Cessinas à partir de ses archives personnelles. Elles étaient en partie stockés au domicile personnel de celui-ci. Une autre partie était conservée chez Vladimir Trouplin (bassiste des Sales Majestés). Arno Futur a constitué ce fonds en récupérant au fil des années et événements des Sales Majestés. Cette collecte visait à constituer des biographies et des dossiers en vue démarcher des concerts et de promouvoir le groupe. Le fond a été pris en charge par le projet PIND en mars 2017.
Radio FMR est une radio associative non commerciale, créée en 1981 dans le contexte de libération des ondes et l’élan des « énergies punks ». C’est une radio sans publicité, financée par le fonds de soutien aux radios associatives non-commerciales. Elle émet aujourd'hui sur la fréquence 89.1 MHz (initialement 97.7 Mgh) sur la région de Toulouse, et sur internet sur son site radio-fmr.net. Elle a partagé sa fréquence une première fois avec Radio Radio, puis avec Radio Booster.
Son slogan est "La French independant radio libre since 1981". Sa ligne éditoriale laisse une large part à la musique avec une programmation éclectique hors des sentiers battus: musiques expérimentales, rap, électro, création contemporaine dans sa diversité, émissions interactives et provocantes, valorisation des cultures émergentes et soutien aux luttes contre les inégalités. Elle développe des émissions hors les murs avec des partenariats emblématiques, des grands événements culturels et des structures historiques dans le milieu underground. Elle participe ainsi à la synergie de plusieurs réseaux tout en étant membre des fédérations Ferarock, FRANC-MP et CNRA. FMR constitue une expérience atypique d’un média associatif regroupant plus de 150 animateurs adhérents, fonctionnant avec quelques salariés permanents, des emplois aidés et une énergie renouvelée au fil des générations pour défendre ce lieu de tolérance et d’expression unique en son genre.
Les locaux de FMR étaient initialement installés dans une pièce au-dessus du bar le "Regalty" (avenue de Grande-Bretagne) à Toulouse. Le 8 janvier 1982, les statuts de l'association sont déposés. Le 27 janvier 1983, la radio déménage pour s'installer dans une grande cave au cœur de Toulouse, au 15, place des puits clos. Le premier studio y est installé.
De 1989-1994, FMR occupe un immeuble entier dans le quartier des Minimes (Avenue Frédéric Estèbe) avec à l’intérieur : un local, une salle de concert de 300 personnes (la salle FMR) et un bar. Cet immeuble a fermé en 1994 suite à des plaintes de voisinage et un cambriolage du matériel. En connivence historique avec la salle du Bikini, la radio y installe ses locaux de 1995 à 2001. Les programmes qui s’étaient arrêtés au début de l’hiver 1994 reprennent en juin 1995. Tous les artistes se produisant sur la scène du Bikini passent désormais par le studio de FMR pour des interviews et parfois des live improvisés. Suite à la destruction du bâtiment du fait de la catastrophe de l'usine AZF le 21 septembre 2001, la radio retrouve des locaux propres au Boulevard des Minimes à Toulouse.
Radio FMR a organisé de nombreux événements et participé à de nombreux projets. Parmi ceux-ci, on peut mentionner les concerts à la salle FMR puis au Bikini (parfois à une fréquence d’un par semaine), la publication de fanzines et d’imprimés, un site internet et le minitel, la production de compilations (la première compilation éditée en vinyl 33 tours à 1000 exemplaires sort par exemple au printemps 1983) ainsi que la collaboration avec de nombreuses associations culturelles à Toulouse. Cette collaboration a ainsi donné lieu à des émissions "live" dans le cadre de partenariats fournis avec les acteurs de la vie culturelle toulousaine et régionale.
Référence : FR PIND2
Intitulé analyse : Fonds de la radio libre FMR
Dates extrêmes : 1982-2011
Niveau de description : Sous-série
Importance matérielle : 24 cartons + affiches
1981-1993 : Le fonds est collecté et conservé dans l’appartement privé de Philippe Frézières au 52, rue du Taur, 31000 Toulouse (le lieu servait également de lieu de réunion pour la radio).
1993-2014 : Le fonds est déplacé au nouveau domicile privé de Philippe Frézières au 56, avenue Honoré Serres, 31000 Toulouse, siège administratif de la radio.
2014-2017 : Le fonds est déplacé le 8 décembre dans les nouveaux locaux administratifs de la radio au 9, boulevard des minimes, 31200 Toulouse.
4 mai 2017 : le fonds est amené à Versailles en vue du dépôt auprès de PIND.
Le fonds FMR a été constitué en grande partie par son président historique Philippe Frézières, enseignant en sociologie à l’université Toulouse le Mirail et président de la fédération des radios non-commerciales. Il a conservé personnellement à la fois les éléments directement liés à la radio mais aussi ceux liés au contexte politique et sociétal de la période. Le fonds a été sauvegardé à l’initiative de Monique Blanquet, impliquée historiquement dans radio FMR et avec l’accord du conseil d’administration de la radio.
Le fonds a été constamment stocké dans des pièces mansardées, hors humidité. A signaler toutefois un dégât des eaux suite à des problèmes liés à l‘étanchéité du toit qui a pu endommager certains documents. Avant leur dépôt en 2017, les cartons ont été parcourus en 2016 par Solveig Serre et Luc Robène. Un premier classement a été alors effectué. Le fonds a également été consulté à Toulouse par Karim Hammou, chercheur au CNRS, dans le cadre d’un projet autour du mouvement rap à Toulouse. Lors de l’enlèvement du stock, les archives concernant les dix dernières années ont été conservées par FMR dans leurs locaux.