11
janvier 2020
Rencontres locales
Marseille, L'Alcazar
Marseille s’ouvre au punk dès 1978. Par le dynamisme de ses quartiers populaires (La Plaine et les quartiers nord), l’importance de la vie associative – de Monkey Production à Runaway Movement – et des groupes historiques comme Nitrate ou Cops and Robbers, l’importance de la scène punk à Marseille s’impose. Dans les années 1980, on assiste à la montée en puissance de cette identité musicale qui inscrit la contribution marseillaise au punk en dialogue non seulement avec les expressions musicales anglo-saxonnes, mais aussi plus diverses, du reggae au rock. La diversité des formes musicales que prend le punk à Marseille dans les années 1990 (hardcore, oi!) ne se dément pas : la ville devient le terreau de l’émergence d’une culture visuelle punk organisée autour de différents collectifs (Le dernier cri) et du fanzinat (Why, Destroy). Il s’agira donc de mettre en exergue la question de l’essaimage du punk au-delà de la capitale et d’interroger la capacité de cette musique à faire sens loin de Paris en questionnant la spécificité et l’identité propre du punk marseillais. Les témoignages des différents acteurs de la scène punk à Marseille (musiciens, gens de radio, disquaires, organisateurs de concerts, labels et journalistes) et les analyses des chercheurs autour du punk et des formes associées à Marseille viendront nourrir le contenu de cette journée
11
janvier 2020