1
octobre 2017
Divers
Pierre Raboud
Ce travail étudie l’émergence du mouvement punk dans quatre pays avec la volonté d’inscrire ces pratiques musicales dans la situation politique et sociale d’une période marquée par une crise profonde, celle de la la fin des Trente Glorieuses, de l'essoufflement des mobilisations des années 1960 et 70, et de la montée en force du néolibéralisme. À travers l'étude précise des scènes punks, cette thèse expose tant les différences qui existent entre elles que les tendances communes, usant de la méthode comparative. Elle se base sur un appareil de sources riches et inédits convoquant autant des productions de la scène que des archives institutionnelles. Son objectif est de montrer qu’au-delà des individus, des souvenirs et des épopées, le punk a représenté un mouvement riche, politique et multiforme, notamment en regard de certains enjeux historiques cruciaux comme le rapport à la crise, l'insertion au sein de l’espace urbain ou encore la dimension conflictuelle du punk.
1
octobre 2017