Entré dans sa quarantième année, le punk appelle une réflexion d’ensemble urgente sur la mémoire et les traces disponibles ou à faire surgir pour servir à l’histoire d’un mouvement qui a profondément transformé la vie sociale, musicale et artistique en France. Car les archives de la scène punk existent, et sont même variées : archives sonores qui interrogent le fond musical du punk, archives documentaires qui donnent un sens et une matérialité à cette musique dans ses aspects médiatiques, esthétiques, visuels et identitaires, archives « vivantes » basées sur la parole et la mémoire des acteurs. Cette journée se propose donc de questionner le travail de collecte, de valorisation d’analyse et d’interprétation des archives du punk, et de réfléchir sur les moyens de relever le défi de la préservation, voire de la patrimonialisation du punk en France.